4 conseils pour arrêter de dire : « Je tiens jusqu’aux vacances »

Est-ce que vous avez déjà prononcé cette petite phrase si anodine auprès de vos amis, collègues ? Et tout le monde qui hoche la tête en acquiesçant, en comprenant parfaitement ce qui peut être si douloureux dans votre quotidien professionnel et personnel car cela leur fait étrangement écho.

Mais pourquoi est-ce que la réponse à ces quelques mots prononcés au détour d’un couloir n’est pas : « et si tu réinventais ta vie ? et si tu changeais des choses pour ne plus un seul jour de ta vie prononcer la phrase : je tiens jusqu’aux vacances ? » Ah oui, j’entends déjà certains commentaires « facile à dire mais pas facile à faire » ou « ce n’est rien, ce n’est pas si grave, il faut juste que je me repose et ça ira mieux après »… pour tenir mieux jusqu’aux prochaines vacances.

Je la connais si bien cette phrase qu’elle me collait à la peau en permanence.

Aujourd’hui, je me suis surprise à dire : « oui, j’ai besoin de vacances pour reprendre de l’énergie mais pas pour fuir mon quotidien » mais c’est totalement différent de « tenir jusqu’aux vacances. »

Qu’est-ce que ça veut dire « Tenir jusqu’aux vacances ? »

L’image qui me vient est celle du grand écart. Vous imaginez « tenir » en position grand écart pendant plus de temps qu’il n’est physiquement possible. Vos muscles vous font mal, vous avez des crampes, votre cerveau commence à fonctionner au ralenti. Vos idées se brouillent, vous vous mettez en colère pour un oui ou un non, vous commencez à oublier tout un tas de petites choses (clés, lunettes, courrier,…) Mais vous tenez. Vous tenez parce qu’une petite voix vous dit : « sois fort(e), tu n’as pas le droit de lâcher ». Vous portez tout à bout de bras, professionnellement et personnellement. Comme un équilibriste de cirque qui va même utiliser ses pieds pour faire des claquettes. Le poids du quotidien est si lourd que si vous lâchez, vous vous écroulez. Et votre monde s’écroule avec. Enfin, c’est le sentiment que vous avez.

Et là, vous êtes en vacances. Encore des plans, des sorties prévues, le petit dernier qui hurle et comme par hasard, vous tombez malade. Incroyable : un rhume, une gastro, un eczéma,… Rien de bien méchant,… un rappel de votre corps pour vous dire qu’il existe et que si quelque chose ne change pas, il va continuer à vous envoyer des signes de plus en plus forts pour vous dire de ralentir.

Et je vous assure que c’est possible. De réorganiser son quotidien, de vivre ou d’être dans une activité / un job qui vous rend heureux tous les jours. Mon job me procure une telle joie tous les jours que pour rien au monde je n’en changerais. Du coup, mon activité de coach, elle-même me ressource, me donne du plaisir. Ce qui veut dire que mon rapport aux vacances à également changé. Ces pauses existent pour nourrir ma vision, et reposer mon corps.

Alors si vous profitiez de vos vacances pour réfléchir différemment ?

Voici les trois premières étapes par lesquelles je suis passée :

  1. Soufflez: profitez de ce temps pour vous reconnecter à votre corps, retrouver tous ces petits plaisirs que vous aimez temps, des « chaudoudous » qui vous donnent du baume au cœur : manger une crèpe caramel beurre salée, une petite bière en terrasse, sentir l’odeur du jasmin et des embruns, le sable crisser sous vos pieds, …
  2. Reconnectez-vous : à ce qui vous fait vibrer ou vous met en colère. C’est de là que vous trouverez vos moteurs pour avancer. Ce qui nous procure des émotions est un moyen de connecter à votre puissance interne.
  3. Imaginez : des rêves les plus fous. Sans vous restreindre, en chassant cette petite voix qui vous dit « c’est impossible ». Empruntez les crayons de couleur de votre petit dernier et dessinez, des images, des rêves, des mots… Après, vous ferez le tri, mais seulement dans un deuxième temps.
  4. Concrétisez: faites-vous une promesse. Un pacte entre vous et vous. Une action, seulement une pour vous diriger vers ce rêve : s’inscrire à une association qui vous fait rêver, prendre rendez-vous avec une personne inspirante, vous inscrire à une formation qui vous a toujours fait rêver, faire un bilan de qui vous êtes aujourd’hui,… et pourquoi pas de vous faire accompagner sur ce chemin.

Je vous souhaite de souffler et je suis là, à vos côtés, si vous en avez besoin.

Avec toute mon amitié,

Decisionellement vôtre,

Anne-Gaëlle

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